J’ai beaucoup de mal à encaisser la fatigue générée par ma seconde paternité. Franchement, je prends cher 🥱 J’ai une petite anecdote perso à ce sujet. C’était il y a 2 semaines lors d’une séance, je vous raconte. J’imaginais poursuivre mes entraînements avec le même rythme qu’avant, l’erreur ! Alors, il a fallu que j’adapte… Ca m’a donné envie de publier à ce sujet.
📰 Bébé J. est arrivé il y a 6 jours. Fatigué et heureux (oui oui les 2 sont possibles), je me rends à la salle pour ma séance, motivé et excité à l’idée de commencer un nouveau cycle d’entrainement conçu la veille. Petit quart d’heure d’échauffement, tranquille, R.A.S. Me voilà sur le bench press pour qqs montées en gamme. Impeccable.. Cette fois, je suis chaud. On y va. On met la charge de travail et on attaque. Les premiers réps s’enchainent et là… le drame !? 5 répétitions plus tard, plus de jus. Incompréhension totale. Souffle court. Pas d’énergie. Pas de nerveux. Rien. En 6 jours et 5 nuits, le nouveau papa que je suis (pour la 2nde fois) réalise que c’est bébé qui m’a couché. Nuits écourtées par les biberons, repas pris à la volée, stress imposé par la nouvelle vie à 4… Dégouté, dépité, plaisir de l’entrainement… occulté. Impossible de délivrer la séance prévue sur le papier. J’ai dû tout changer. Bon, je m’en sors avec mon compte puisque la séance a été faite, mais le programme n’a plus rien à voir. Alors, moralité : Comment gérer ces situations où, nouveaux parents que vous êtes, vous allez vous entrainer, et ce, malgré la fatigue accumulée ?
Un bébé demande du temps, particulièrement les premières semaines, les nuits sont courtes, parfois agitées, toujours segmentés, et ce, malgré une bonne organisation avec votre moitié. Un nourrisson, c’est accaparant, même si c’est évidement un heureux événement.
💡 Voici quelques pistes à actionner sur votre séance
- Appréhender l’intensité différemment : Vous utilisez des % ou des kg pour vos charges, changer d’approche et utiliser le RPE pour prendre en compte votre état de forme du jour.
- Modifier votre fréquence d’entraînement : Au lieu des 4 ou 5 séances hebdo, réduisez la fréquence. Dans les moments où vous êtes down, la vigilance baisse et le risque de blessure augmente. Si vous n’avez aucun impératif (compétition ou autres), privilégier le long terme et la qualité, plutôt que la fatigue et les risques inutiles. Soyez rassuré(e), vous n’allez pas perdre les bénéfices de tout le travail réalisé ces derniers mois parce que vous levez un peu le pied temporairement.
- Réajuster l’objectif sur une courte période : Entamez une phase de deload ? Travaillez davantage en endurance de force ? Améliorez vos capacités cardiovasculaires ou cardiorespiratoires ? Trouvez un axe non contradictoire avec votre projet de long terme.
- Explorer : C’est l’occasion de vous ouvrir à d’autres contenus d’entrainement en libérant votre curiosité et en alimentant vos futures séances.
⚡ La tentation d’abandonner le projet peut être forte dans ces moments de fatigue intense, mais NE RENONCEZ PAS : ADAPTEZ LE FOND ET LA FORME de vos entrainements à la situation du moment. Dites-vous que c’est déjà bien et que vous aurez le temps de remettre de l’intensité prochainement. En cette période assez nouvelle pour vous (parentalité), l’entrainement, s’il peut vous paraitre contre-intuitif peut aussi vous faire du bien : Combattre la fatigue psychique, évacuer le stress et les tensions de la maison ; dopamine, endorphine, sérotonine, toutes ces hormones sont vos amies.
🧘♂️La meilleure façon de garder le contrôle est d’accepter la situation. Ayez de la gratitude envers vous et sachez aussi profiter du moment. La paternité ou la maternité sont des moments hors du commun, intenses et inédits dans une vie, alors profitez-en.